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Après avoir reçu le prix Félix pour le meilleur spectacle anglophone au Québec, le trio canadien a sorti son dernier album le 2 juin 2023. Salt. Toujours dans un répertoire de rock indépendant où l'on les situe entre indie folk et indie pop, les harmonies vocales et musicales trouvent leur route tout au long des 11 titres. Dès la première chanson "You Can let go'', on ressent ce rythme dansant et entraînant. Le chant est clair et très agréable, on prend conscience de l'invitation au voyage. C'est parti, telles les clés qui s'enclenchent, le vinyle tourne et le contact est mis. La deuxième chanson installe le décor, une toile musicale avec la nature à perte de vue. "Alco" ensuite, pourrait nous emmener sur l'autoroute avec vue sur la nature à perte de vue. Avec "Hôtel Memphis", un clavier s'invite le temps d'une pause tant tôt pop, tant tôt classique. Un morceau très intéressant par ses variations sonores. On pourra même s'imaginer au son de la guitare acoustique dans "Everyone's Moving Out East", autour d'un feu ou d'une traversée sauvage les cheveux au vent. Des violons peuvent être présents par moment. Des morceaux plus calmes comme "Dodge the Rubble", où les sifflements et murmures traînent clopin-clopant au fil des secondes. Puis c'est reparti, on remet un coup de starter avec une batterie prenante et puissante dans "Heartbeat" où la guitare lui souffle les pulsations pendant que la voix reste planante et rêveuse. "Gigafire": c'est bon là, je veux être deux pour laisser aller mon corps au pas de l'autre...Stop arrête la voiture chéri(e), on slow ensemble. Avec un peu de chance, il y aura un couché de soleil orangé et chaleureux. " Salt", le titre éponyme est assez mystérieux au départ. Les percussions poussent à nouveau à la découverte. On termine avec "Crawl Back In" en fermant les yeux, et on profite de cette fin agréable, douce et apaisante après une écoute globe-trotteuse.
Un album aux notes d'une aventure digne d'un road trip américain où l'on découvrirait que nous sommes les alchimistes de notre vie.
Chronique par Valérie Loy
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